Digérer le Népal, laisser infuser les émotions...
Bonjour à toutes et tous,
Il me faut du temps pour digérer, il me faut du temps pour que tout ce que j'ai vécu continue lentement d'infuser dans mon corps, mon coeur, mon âme. L'approche de la Vie, l'approche de la mort, un sujet qui revient souvent pour moi au Népal. Vivre le présent sachant que demain peut ne pas être, combien de fois les Népalais et peut être encore plus les moines me le montrent.
J'ai souvent assisté à des pujas, la derniére au pied de Monkey Temple à Katmandou. La famille de Lama que je connais m'a pris avec eux pour "penser" à un monde serein ....
La puja est un rituel censé provoquer la « descente » (archāvatara) d'une divinité à l'intérieur d'une image la représentant, d'une statue ou d'un symbole comme le lingam.
L'invocation, réalisée par le pujari (l'officiant), débute par le tintement d'une clochette, qui appelle la divinité. Elle se poursuit par l'offrande de fleurs fraîches, de denrées, d'encens, accompagnée de musique et de la récitation de mantras. S'il s'agit d'une statue ou d'un lingam, le pujari l'oint d'huile, de camphre et de pâte de santal et la recouvre de guirlandes.
Le lingam est lavé de lait et d'eau sacrée comme celle en provenance du Gange. Le liquide ainsi versé se répand dans la yoni. Puis, il est oint de ghi, de pâte de santal et orné de fleurs. Le darshan marque le point culminant du rite, lorsque la divinité se révèle à tous.
La pûjâ est célébrée dans les temples par les brahmanes. Dans le foyer, le chef de famille assure la pûjâ.
Dans la société hindoue, la puja tient un rôle essentiel. C’est un acte central et quotidien de l'hindouisme.